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Vous trouverez quantité de sites, ou forums, vous expliquant, en détails, comment relier la batterie principale et les batteries auxiliaires au coupleur-séparateur, comment gérer le circuit 12 volts, comment poser un lanterneau, ou encore, comment gérer un circuit d'eau et installer une pompe à eau...

C'est pourquoi je n'ai pas trouvé utile de m'étendre sur tous ces détails techniques si souvent rabâchés...

Le site de Kiri-Kampi n'est là que pour vous faire découvrir un concept, des idées qui pourraient vous donner envie, à votre tour, de vous lancer dans une aventure que, personnellement, je ne regrette pas...

Avant de commencer, j'ai décidé de prendre des photos au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Le but, pour moi alors, n'était pas de faire partager mon expérience sur des forums, et encore moins de faire un site internet...

Le but des photos était, si je devais un jour vendre le fourgon, de rassurer l'éventuel acheteur sur tout ce qui aurait été fait et se retrouverait caché par l'habillage des parois (isolation, câblage électrique, structure de support du lanterneau, du lambris et des meubles). Je n'ai donc pris aucune photo de la réalisation des meubles eux-mêmes car, étant amovibles, il serait alors facile de les inspecter sous toutes les coutures...



Aménager soi-même son fourgon... Détails des travaux d'isolation et d'habillage



Pose de la laine de roche en rouleaux de 45 cm de largeur et 7 cm d'épaisseur. Double épaisseur en bas, une et demi au milieu et une seule épaisseur en haut, la profondeur n'étant pas régulière.



Le plancher, lui, avait été installé sur des dalles de laine de roche compressée, et ce, dès l'achat du fourgon.

La même chose de l'autre côté...



Et toujours sans mégoter sur le rouleau d'adhésif, histoire d'éviter le tassement, malgré que la sur-épaisseur viendra déjà se loger entre les futurs tasseaux horizontaux.

On est jamais trop prudent !

Certainement la partie la plus longue et rébarbative de l'isolation...

Remplir, de bas en haut, toutes les parties creuses de flocons de laine de roche. Idem pour les poutrelles horizontales.

Le pire aura été celle qui ceinture l'arrière du fourgon.

Mais quand on aime, on ne compte pas... (ses efforts) !

Pour le plafond, une seule épaisseur de 7 cm de laine de roche.

Sur la photo, la pose des tasseaux a déjà été effectuée. Ils serviront à la fois, à créer un espace d'air entre la laine de roche et l'isolant réflecteur, et de support au lambris qui sera vissé dessus.

Le choix du futur lanterneau étant fait, il me restait à le trouver sur "leboncoin".  Qu'importe, je pouvais déjà préparer le contre-cadre, puisque la découpe et la pose pourraient se faire ultérieurement...



Suivant les conseils de mon carrossier, le contre-cadre épouse les dessins des nervures du toit, histoire de ne pas les écraser lors de la pose du lanterneau. 

(voir photo suivante)









La majeure partie des matériaux et de l'équipement étant, soit de l'occasion, soit de la récupération (mais toujours en main propre, afin de pouvoir en vérifier l'état, et au besoin, les essayer), il m'aura fallu être très patient dans certains cas (lanterneau, frigo...). Il faut dire que je ne voulais pas faire de coûteux kilomètres et que je ne cherchais donc que dans un périmètre réduit (et au meilleur prix !...).

Il valait mieux, alors, que j'avance dans mes travaux...

Et voilà ! La pose de la laine de roche, avec le remplissage des multiples trous et recoins, est enfin terminée...

Le ressenti, à l'intérieur, est déjà prometteur, sachant qu'il y aura ensuite l'isolant réflecteur emprisonnant la nécessaire lame d'air, et, pour finir, le lambris en bois, matière naturellement isolante.

Pour isoler le coffre de pavillon, au-dessus de la cabine, j'ai choisi, afin de ne pas perdre trop de volume, de ne pas mettre de laine de roche mais de doubler l'isolant réflecteur. Je savais, de toute façon, que l'accès ne resterait pas béant, et que le bois du lambris ferait également son travail d'isolant...

Je n'ai pas eu à le regretter...

Une fois les tasseaux posés, tous les câbles électriques du réseau 12 volts et ceux du réseau 220 volts ont été passés.

Chaque poste a eu droit au diamètre de câble supérieur à celui préconisé pour son besoin en intensité afin d'éviter toute surchauffe du câblage. Il faut dire aussi que, tout le matériel électrique m'ayant été fourni gracieusement, il m'a été facile de ne pas radiner... 

C'est à ce moment que j'ai pris tous les repères sur les différentes poutrelles (renforts de caisse latéraux et du toit), afin de pouvoir, une fois qu'elles seront cachées par l'isolant réflecteur puis le lambris, y fixer tous les supports de meubles hauts par un système de tasseaux fixés avec des tire-fonds.

Pour les meubles bas, j'ai choisi de poser, de la même manière mais avec des tire-fonds de grande taille, une ceinture de bois avec des évidements réguliers pour pouvoir y passer des sangles quand le fourgon sera en mode utilitaire.

 



Mais tous ces supports auront aussi l'avantage, grâce aux solides tire-fonds, de plaquer solidement et durablement le lambris cintré contre les parois latérales et le toit de la caisse. En effet, je ne voulais pas faire confiance, quant-à la tenue dans le temps, aux vis auto-perçantes, de trop faible diamètre, pour être sûr qu'elles puissent résister aux vibrations et aux mouvements de caisse durant des années...

Pose d'une couche d'isolant réflecteur sur toute la surface métallique du plancher, histoire de renforcer un peu plus l'isolation thermique et phonique. Même chose sur les passages de roues et la marche d'accès à la cabine.



Puis, repose de la laine de roche compressée "spéciale plancher", sur toute la surface, évidemment !...

(photo en cours de pose).

Repose du plancher après l'avoir adapté aux nouvelles dimensions... L'épaisseur de l'isolant réflecteur, notamment sur la contre-marche et les passages de roues, ayant légèrement modifié la surface...



Durant toute la durée des travaux, je continuais à utiliser le fourgon et je pouvais ainsi me rendre compte, progressivement, des effets sur l'isolation acoustique et thermique.

Après l'agrafage de l'isolant réflecteur (emprisonnant une lame d'air de l'épaisseur des tasseaux) sur toute la surface du plafond, la pose du lambris a enfin pu commencer.



Pourquoi ai-je choisi de mettre du lambris ?



Tout simplement parce que je suis tombé sur une promotion chez M.Bricolage, pour un lambris de très bonne qualité qui, du coup, me revenait moins cher que le total "contreplaqué + peinture", de qualité équivalente, sachant que les chutes seraient plus faciles à utiliser pour certaines parties des meubles.



Heureusement, j'avais déjà calculé le coût total (contre-plaqué + peinture) de l'habillage des parois du fourgon et de la fabrication des meubles, en fonction des différentes épaisseurs de bois et des chutes réutilisables... Car il a fallu que je refasse le même calcul pour le lambris, avec optimisation de l'utilisation des chutes pour les meubles ! 

Une heure devant le rayon bois, machine à calculer en main !

Les premiers supports des meubles hauts ont été vissés, avec de solides tire-fonds, directement dans les poutrelles qui servent de renforts de caisse au niveau de la toiture, garantissant ainsi la bonne tenue du cintrage du lambris.



Les parois latérales, elles, ont été revêtues de l'isolant réflecteur, emprisonnant, comme au plafond, la précieuse lame d'air (sans oublier de faire ressortir tous les câbles électriques).





Après avoir posé le lambris sur chacune des parois latérales, les deux passages de roues ont été coffrés sur trois faces, remplis de laine de roche, puis fermés... Adieu le bruit de l'eau de pluie ou des gravillons venant cogner sur leur face extérieure. Et encore une petite isolation thermique de plus...

La deuxième série de supports de meubles hauts a été posée avec les mêmes tire-fonds que la première, mais cette fois-ci, vissés dans les poutrelles latérales hautes. 

Les portes arrières et latérale, ont eu droit, elles aussi, à leur couche d'isolant réflecteur, avant de recevoir les panneaux de contre-plaqué de 5 mm d'épaisseur, découpés sur mesure.

Les supports de meubles hauts sont posés, ainsi que les traverses latérales qui serviront, suivant le cas, de support de fixation des meubles bas, ou de points d'ancrage pour des sangles.

Des plinthes ont étés installées (il manque celle du passage de roue à droite sur la photo).

Les portes arrières et latérale ont reçu leurs panneaux.

Le lanterneau a été posé, les portillons du rangement de pavillon aussi.

Depuis que la photo a été prise, les feux arrières ont été changés et le  radiateur électrique, n'est plus apparent en configuration utilitaire.  



Les stores REMIFRONT sont très simples et très rapides à utiliser. Ils permettent une occultation totale mais leur pouvoir isolant, l'hiver, est modéré...

Mais ce n'est pas un problème pour Kiri-Kampi car il ne possède pas de couchage en cabine, et que, la nuit, celle-ci est isolée de la partie habitable par un épais rideau.

Par contre, ils sont très efficaces, l'été, contre le rayonnement solaire sur le pare-brise et les vitres. 

Le lanterneau doit être posé avec soin et méthode...

En effet, une pose correctement réalisée sera la seule façon d'apporter une étanchéité digne de ce nom.

Le fait de ne pas écraser les nervures du toit empêchera l'eau de pluie de stagner, et ainsi, d'éviter les mauvaises surprises (merci, mon carrossier...).

L'important, comme vous pouvez le voir, sera toujours de récolter le maximum de conseils, de la part de gens avisés, avant d'entreprendre des travaux de ce type...

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